Le 13 février, 2000 personnes ont assisté à l’AG de blocage des facs. La foule des étudiants débordait de l’amphi. Par la suite, la ville de Poitiers a prêté le stade Rebeilleau, non loin du campus, pour faire les AGs qui rassemblèrent parfois 4000 personnes

Les gradins du stade Rebeilleau (photo Jules Aimé)

Ces seconds gradins ne furent utilisés qu'une ou deux fois.
Lors des AGs, tout le monde pouvait parler : aussi bien les pro-blocus que les anti-blocus. Pour que tout le monde soit entendu, les sifflements et applaudissements ont été remplacés par des gestes des mains.

Tout le monde pouvait parler : aussi bien les pro-blocus que les anti-blocus (photo Jules Aimé)
Le vote se faisait avec la carte d’étudiant à la sortie du stade.
La force des organisateurs était que l’on avait confiance en eux. Ils ne trichaient pas.
Le 2 mars, un vote a bulletin secret a été organisé par l’Université afin d’enterriner le scrutin.